Michel Rosset, hautboïste et compositeur
Né à Fribourg (Suisse) en 1956, il reçoit sa première formation musicale auprès des Chanteurs de St-Michel. Dès 1974, premières leçons de hautbois. Après ses études aux conservatoires de Lausanne et de Berne, il décroche le poste de hautbois et cor anglais solo à l’Orchestre Symphonique de St-Gall (Suisse), poste qu’il occupe encore aujourd’hui, et développe une intense activité solistique, pédagogique et de musique de chambre.
Il a dirigé durant dix ans les cours d’été d’orchestre et de musique de chambre de l’Initiative Musikwochen. De 2007 à 2012, il est engagé comme professeur de musique de chambre à la Haute Ecole de Musique de Genève-Neuchâtel. En 2001, il enregistre avec l’Orchestre de la Radio de Prague le concerto pour cor anglais que lui a dédié le compositeur tchèque Juraj Filas.
Il se consacre à la recherche de répertoire à découvrir pour le hautbois et le cor anglais. Ainsi, il présente au congrès 2002 de l’IDRS à Banff (Canada) le Concerto pour cor anglais et orchestre de Gustave Vogt (1781-1870) qu’il a découvert à la Bibliothèque Nationale de Paris. Président de l’Association Raffaele d’Alessandro ( HYPERLINK « http://www.rdalessandro.ch/ »www.rdalessandro.ch), il édite les œuvres de cet important compositeur suisse du 20ème siècle.
Depuis 2004, la composition prend place dans son parcours musical. Il reçoit régulièrement des commandes de nouvelles compositions et a écrit notamment pour le Festival International de Musiques Sacrées de Fribourg, l’ensemble Ad Limina, le Quintetto dei Secondi, la Maîtrise de Fribourg, les Fêtes Musicales de Bulle ou le Quatuor Sine Nomine. En 2017, il a participé au concours de composition Losh Atkinson Historic Sounds Composition Competition organisé par le Norwich Baroque (GB) où son Concerto a due cori a été honoré d’une deuxième place.
Père de cinq enfants, il joue également, en amateur, du clavecin et de la viole de gambe et a été depuis sa jeunesse un photographe passionné.
« Mon parcours de compositeur est plutôt atypique puisqu’il ne commence qu’en 2004 et que je n’ai été l’élève d’aucun grand maître, ni lauréat d’aucune institution prestigieuse. On m’a souvent demandé avec étonnement où et chez qui j’avais appris la composition. Demande-t-on à un romancier chez quel écrivain célèbre il a appris son métier ? À l’école et par la lecture, bien évidemment !… De même, j’ai fait mes classes de contrepoint et d’harmonie aux conservatoires de Lausanne et de Berne où Theo Hirsbrunner m’a inoculé le virus de l’analyse musicale qui m’a permis de débroussailler d’innombrables partitions. Pour le reste, la part instinctive du processus de composition est bien présente. Je me considère simplement comme un musicien dont l’une des activités est la composition, au même titre que les musiciens d’autrefois ou, aujourd’hui, ceux du monde du jazz. »